La cornéothérapie, c’est quoi ?
C’est une approche différente de l’esthétique. Avec la cornéothérapie, on appréhende la peau “sous toutes ses coutures”, dans le but d’apporter une réponse globale à tout type de problème. Prenons l’exemple d’une personne qui arrive au cabinet avec telle ou telle altération de la peau. Son but, c’est que l’altération disparaisse. OK, mais pour cela, il faut trouver une solution. Donc, avant de répondre, de solutionner le problème, on va en chercher les causes. Le processus commence par une anamnèse. Au départ, nous sommes dans l’échange et le dialogue. On pose tout un tas de questions pour remonter le fil de l’histoire. Nous cherchons ensemble les causes pour, à l’arrivée, poser un diagnostic. S’attacher d’abord au fond pour pouvoir mieux agir après. C’est le diagnostic issu de l’anamnèse qui va décider des soins, du traitement à apporter. Avec la cornéothérapie, nous engageons une approche qui permet de répondre aux problèmes de la peau dans leur globalité.
Comment devient-on cornéothérapeute ?
Déjà, il faut avoir envie ! En ce qui me concerne -mais je pense que c’est vrai dans beaucoup de domaines d’expertise-, mon moteur, c’est la passion ! Je ne me considère pas comme une esthéticienne mais vraiment comme une créatrice de bien-être. Alors, comment devient-on cornéothérapeute ? Au départ, c’est une démarche personnelle. Après toutes ces années à toucher la peau, on devient passionné, on a envie de pouvoir répondre à n’importe quelle sorte de question. J’ai longtemps été en quête d’informations, de connaissances, j’ai beaucoup cherché et puis, au fil du temps, j’ai découvert cette discipline. J’ai plongé dans le monde de la cornéothérapie. La formation fut longue, deux ans, mais c’est un choix “à double face” : celui de la raison et celui de la passion. La raison parce que je ne change pas tout, mais au contraire, je m’enrichis et je m’oriente vers ce champ de compétences qui me permet d’apporter une réponse globale. Et la passion, parce que c’est elle qui me fait avancer, me remettre en question chaque jour, hier comme demain. Et puis, j’ai eu l’intime conviction que c’était le bon moment pour moi.
Apporter une solution globale OK, mais avez-vous un exemple précis, un problème en particulier auquel la cornéothérapie apporte une réponse adaptée ?
Au-delà de toutes les altérations de la peau que l’on peut connaître, je pense à l’acné, aux tâches de vieillissement ou à la couperose par exemple, je mettrais ici l’accent sur la ménopause. La ménopause, on n’en parle jamais ! Pourtant, ses effets sont multiples, elle engendre de la souffrance. Plusieurs altérations de la peau sont en réalité des effets directs de la ménopause. Or, au-delà du fait que personne n’en parle, personne n’y pense non plus ! Avec la cornéothérapie, on analyse le IN et le OUT. Qu’est-ce qu’on avale, à travers notre alimentation, qu’est-ce qu’on met sur notre peau, avec tous les produits cosmétiques. Voilà un exemple de problème traité dans sa globalité. Pour conclure, je dirais que dans “cornéothérapie”, il faut aussi lire “couche cornée”. La première couche de la peau. Celle qui nous protège. Donc, pour en prendre soin, il faut considérer ce qu’il y a dessus, le OUT, et tout ce qu’il y a dessous, le IN. C’est tout ce que l’on vit qui agit sur nous. On peut aussi parler de la tête, du mental, le ressenti, la fatigue, le stress… chaque élément de notre vie est un acteur qui joue sur notre peau.
« Chaque élément de notre vie est un acteur qui joue sur notre peau. Avec la cornéothérapie, on analyse le IN et le OUT. »